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Prague, c’est grand, c’est joli, et plein de touristes !

Oh Prague, capitale de la fête en Europe Centrale et ville de la drague probablement aussi. Capitale de la bière aussi, car première pays producteur et buveur, il fallait bien que moi aussi, à ma façon, j’essaye cette destination prisée par les fêtards. Premières impressions…

Je suis arrivée à Prague samedi matin, tombée du wagon à 7h 30, train de nuit oblige. C’était la première fois (et vraiment pas la dernière) que je devais changer de pays tout en dormant. Si ça vous arriver de faire le voyage avec Interrail, pensez à réserver dans des wagons-lits et pas dans des wagons normaux où on est assis. C’est évidemment ce qui s’est passé et j’ai du passer la nuit avec quatre suédois très excités et un coréen beaucoup moins excité. Dormir à 6 dans un petit compartiment n’a pas été chose facile, une partie de Tetris humain a donc eu lieu, pour que tout le monde trouve une place relativement confortable. Heureusement tout est passé très rapidement et on s’est tous réveillés aussi énergisés qu’après une sieste et prêts à aller découvrir la ville. Du moins, c’est ce que je pensais.

J’ai sauté du train, laissé mes affaires à l’auberge, pris une douche, et à 9 du matin, j’étais déjà en mode exploration. J’ai marché sans but, ni plan de la ville, jusqu’à l’autre côté du fameux Karluv Most (Pont Charles), d’où on a une vue incroyable de la ville, mais où on doit cohabiter avec quelques millions de touristes. Après avoir gravi les grandes montées et slalomé entre les apprentis photographes, on peut visiter le Sénat tchéque, le beau et grand château et la Cathédrale (qui a l’air vieille, mais qui ne l’est pas) que l’on voit dominer sa colline depuis partout dans la ville. C’est facile de comprendre pourquoi Prague attire autant de touristes. Comme à peu près toutes les villes que j’ai visitées (à part Varsovie), le Centre historique est un assemblement de beaux et grands bâtiments baroques et il est très difficile de trouver des rues moins jolies. Ce qui me change beaucoup de Brest, où il est très difficile de trouver un seul bâtiment un peu baroque. Ici, toutes les facades sont colorées ou peintes façon rococo, et tout édifice est coiffé d’un clocher or d’un dôme, ce qui rend vraiment magnifique la vue de l’autre côté de la rivière. D’ailleurs, si vous voulez en profiter, il y a deux parcs en hauteur de la ville, à côté du château, où on peut siropter de la bonne bière, sans perdre une miette du paysage.

Old Town Square

Donc, ce jour-là, à deux heures de l’après-midi, j’avais déjà vu la plupart de la Vieille Ville et explorer une bonne partie de la colline du Château. C’est alors qu’une fatigue intense (venant de la nuit passée recroquevillée sur le sol froid d’un train) a décidé de frapper. Ce qui suit représente parfaitement ce qui s’est passé pendant tout mon temps à Prague, car la ville est faite d’un dédale de rues de toutes les formes sans vraiment de logique. Je décide de me la couler douce, je ne trouve pas l’endroit parfait pour me la couler douce, donc je continue à marcher, encore et encore, sans arrêt. Cette fois-ci, je cherche un Beer Garden derrière la gare principale, où apparemment beaucoup de gens regardent le foot et sympathisent. Très bien, je m’en vais, avec beaucoup de gaité. Oui mais voilà, mon cerveau est fatigué et ne suit plus du tout la cadence (après 3 plans de ville à apprivoiser). Je crois que j’ai dû passer 3 heures à chercher ce maudit jardin, dont une heure dans la gare à chercher la bonne sortie. Mes pieds me font mal, je perds patience. Pour reprendre des forces, je me suis enfiler un plat gargantuesque de canard, saucisse et choux (oui, au pluriel, ils aiment les choux). C’était assez pour 3 filles comme moi, tout juste pour un Tchèque apparemment.

Voici la bête…

Mais j’ai besoin de force et de courage pour le Pub Crawl (tournée des bars) du soir, alors je mange presque tout et rentre à l’auberge pour une sieste. Réveillée par des voix de petites anglaises, je me dis « Bingo, j’ai trouvé mes potes pour le Pub Crawl ». A ces anglaises, se sont rajoutés leur ami, anglais aussi, trois gars de Sheffield (Anglais du Nord, certes, mais toujours Anglais), et donc moi, la Frenchy qui aime bien se la jouer British. J’ai perdu les filles plus tard dans la soirée, mais les 3 Sheffieldiens m’avaient bien cachés une chose : leur goût prononcé pour la danse, surtout sur du disco. Rentrage maison : 3 heures du matin, en ayant bu 3 shots et perdu à peu près 10 kg. Mais quelle joie de se réveiller « en forme ».

L’usage du guillemet est très important. Pendant mon temps à Prague, j’ai été un peu handicapée par une fatigue de plus en plus intense. Marcher 6 heures minimum chaque jour, voyager de nuit, sortir le soir, travailler et écrire un blog, est, comment dire, épuisant. Et quand je trouve un petit endroit confortable où m’asseoir, j’essaye de me relaxer un peu. J’espère que vous trouverez assez de clémence au fin fond de vos coeurs, pour me pardonner.

Fatiiiiiiiiigue !

Boules de pomme de terre remplies de lardons fumés avec de la bonne choucroute évidemment. Près de l’ambassade Allemande.

“Petit” grignotage apéro pour une personne. C’est dur.

Du Camembert dans de l’huile, avec des pruneaux ou des poivrons pris en sandwich à l’intérieur. Peu orthodoxe, pour nous Français, mais ça se laisse manger et c’est une spécialité locale.

Balade en bateau la plus barbante de l’histoire. J’en riais presque.

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Krakow, my love !

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J’ai du mal à envoyer mes articles vers mon blog et pourtant je les écris. La permière fois que j’ai essayé, mon ordi est fatalement tombé. La seconde, mon nouvel ordinateur s’est mis à faire une très longue mise à jour, d’un coup d’un seul, sans me le demander. C’est le prix à payer quand on est chez Windows.

On s’en fout, on retourne à Cracovie, où je me trouve depuis lundi donc. Ma première impression de la ville était bonne, c’est une ville parfaite pour passer du bon temps en vacances ou en escapade vacances-travail comme moi. Je n’ai pas trouvé une seule rue moche dans le centre et pourtant j’ai marché des kilomètres. Krakow, ville des Rois et ancienne capitale de la Pologne, mérite amplement sa réputation.

Ce que j’y préfère est le Vieux Quartier Juif, qui a été métamorphosé par les artistes dans les années 90, en un coin un peu coolos où la bonne bière coule à flot. C’était là où les riches familles juives de Cracovie vivaient avant de se faire expulser par les Nazis de l’autre côté de la rivière. Sans faire attention, je prenais un café là où une scène de La Liste de Schindler fut tournée. Quelques minutes après, j’ai croisé le chemin d’un « free walking tour » à propos du Quartier Juif, que je regrettais de ne pas avoir fait, donc je les ai joints avec joie. On est allé jusqu’à l’ancien guetto et l’usine de M. Schindler, avec commentaires, gratuitement.

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J’ai appris beaucoup sur la Seconde Guerre Mondiale de ce côté-ci et entendu des histoires émouvantes et terrifiantes. Par exemple, le ghetto de Krakow n’était pas le pire de tous. Pourtant, 15 000 juifs ont été forcés de cohabiter dans 320 maisons. Les voitures et les transports publics leur étaient interdits, mais le tram devait passer dans le guetto. Du coup, les non-juifs de Krakow, choqués par la misère, leur donnaient de la nourriture depuis le tram. Notre guide nous a aussi raconté l’histoire d’une vieille dame qu’elle connait, qui a été cachée dans des couvertures et passée, au dessus du mur, à un homme chrétien, qui l’a élevée. Mais il était évident pour eux qu’il n’y avait aucun espoir. On leur donnait un bout de pain (300 calories) pour une longue journée de travail. Ca te fait automatiquement arrêter de te plaindre, ce genre d’histoires. Pire encore était le sens de l’humour über-cynique des Nazis. Ils ont construit les murs du ghetto de la même forme que les pierres tombales traditionnelles des juifs. Oui oui, ils savaient bien ce qu’ils faisaient, apparemment un général se seraient esclaffé : « On leur à construit le mur dans un style qu’ils adorent tant !  Ahahah ! ». Ah, les horreurs de la guerre. Je tiens toutes mes informations de la gentille guide polonaise, à qui j’ai donné un petit pourboire car ça vaut le coup et c’est gratuit !

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Mur en pierre tombale, de manière évidente.

Puis je suis retournée au Quartier Juif, je me suis arrêtée sur la place principale Nowy Square, probablement un des endroits les plus sympathiques ici, avec un grand ensemble de stands, où vous pouvez acheter les meilleurs Zapiekanki (baguette avec des champigons et du fromage dessus) de la ville. Etant une rebelle dans l’âme, j’ai moi choisi d’essayer les Pierogi, des gros raviolis traditionnels avec que des bonnes choses dedans : des légumes, des patates/fromage (ruskie), ou de la viande. Ils sont délicieux, pas chers (4€ pour les 8) et faciles à trouver. J’ai essaye les Ruskie dans le plus mignon des petits bars, à côté de mon auberge : « Smak Bar », dé-li-cieux. Les pierogi font la réputation de Krakow, il faut surtout pas s’en priver et je ne compte pas le faire.

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Je ne pourrais pas passer un meilleur moment ici, à Cracovie. L’auberge à laquelle je reste, Benedict Hostel, est super pas chère (25€ pour les 4 nuits). Les dortoirs à 3 sont confortables et évitent d’avoir l’équivalent d’un déménagement devant ta tête, quand tu t’accorches aux bras de Morphée. En plus, j’ai acheté des boules Quies géniales, donc la vie est belle ! Malgré le vieil homme irlandais très bavard à côté de moi, j’ai réussi à avancer mon boulot, ça sera fini demain ! Puis je vais à une mine de sel et à… Auschwitz.

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Vilnius, mon nouveau paradis

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Mon temps en Lituanie n’aurait pas pu être plus agréable. Pourtant je dois admettre qu’à mi-chemin entre Londres et Vilnius, j’ai commencé à me maudire. Je me suis : “Mais qu’est ce que je suis en train de foutre et pourquoi je suis en chemin pour la Lituanie?”. Je me suis même mise à regretter la chaleur de ma maman (réaction typique quand je fois faire 
face à des situations stressantes). Mais comme me l’a dit Aurelija, mon hôtesse pour cette escapade : “Commencer quelque chose, c’est déjà en faire la moitié!”. Ca a du sens quand on y pense. Faire le grand saut est difficile mais se laisser porter par le flot est facile.

 

Première chose surprenante, il y a bien une chose dont les Lituaniens ne manquent pas, ce sont biens des arbres. En Bretagne, on a 10 cochons par habitant. Ici, ils ont assez d’arbres pour cerner chaque habitant d’une forêt individuelle. D’ailleurs, depuis l’avion, je pouvais discerner des villages tout carrés comme découpés dans de hautes forêts touffues. Mais alors en plein milieu. Ma réaction immédiate de non-lituanienne est : “Mais pourquoi vivre en plein milieu d’une forêt ? Et les loups alors ? On n’a pas peur des loups ici ?”. J’imagine que non.

L’aéroport de Vilnius est assez surréaliste. Depuis l’avion jusqu’à la douane, il faut passer par un véritable labyrinthe qui semble sans fin. Des escaliers à monter par-ci, d’autres à descendre par-là, tout cela pour atteindre un hall d’entrée minuscule, qui devient très peuplé rapidement. J’ai très vite compris que les gens autour de moi se demandaient encore plus ce que je venais faire ici. J’en ai appitoyé du lituanien avec mes grands yeux de voyageur perplexe. Heureusement, la plupart des autochtones de Vilnius sont parfaitement bilingues et toujours prêts à aider des touristes en détresse. J’ai un peu vagabondé dans la ville à la recherche d’auberge de jeunesse et me suis trouvé un lit pour dormir. A peine déballé mes affaires que je reçois un coup de fil d’une amie d’une amie pour aller dormir chez elle, une offre difficile à refuser. Récupérer mon argent auprès du vieux bonhomme de la réception ne s’est pas avérée chose facile. L’homme ne comprenait même pas “bed” ou “night”, j’ai donc dû user de mon talent de mime pour dire : “je m’en vais, je veux récupérer mon argent”.

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Thursday night is Salsa night

Peu après ça, j’ai fait connaissance de la pétillante Aurelija, qui m’a emmenée dans un club de salsa assez classe dans la vieille ville. Un peu désorientée et incrédule, deux heures après avoir atterri à Vilnius, je dansais sur “Un Dos Tres” de Ricky Martin. D’ailleurs, la musique des années 90 semble toujours très populaire ici. J’ai eu la chance de manger mon petit-dej sur la merveille qu’est One and One de Robert Miles, une chanson tout droit revenue de ce temps insouciant qu’est l’enfance.

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Vilnius est une magnifique ville baroque, colorée et pleine de vie. En son centre, on peut se balader dans la plus grande Vieille Ville d’Europe. Ce sont alors des rues bordées de bâtiments baroques et d’églises de toutes les formes et couleurs. Ca monte et ça descend pas mal par là-bas, ce qui donne de nombreuses vues panoramiques sur la ville, de tous les angles, mais donne aussi de terribles courbatures à ceux qui essayent de marcher un peu trop vite. En parlant de marcher, dans la vieille ville, marcher est un véritable défi de tous les moments. Les pavés étant très irréguliers par endroits, il faut vraiment se concentrer quand on marche pour éviter de se tordre les chevilles (Florence, c’est pour toi!). Mais bon, je suis championne tout catégorie de trébuchage inexpliqué, donc ne me prenez pas trop au sérieux (A part toi, Flo).

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View from the tower on top of the Gediminas Hill

Pour ma deuxième soirée à Vilnius, j’ai eu la chance de me joindre à des vrais lituaniens de Klaipeda, amis de mon hôte et camarades de lycée d’Indriga, mon amie de Londres. J’ai tenté de faire la fête comme les locaux mais vite su que je n’avais aucune chance contre eux. Au supermarché, ils ont hésité longtemps à acheter plus que trois grandes bouteilles de Schnapps à 48% pour “l’after-party”, vu qu’on buvait dans les bars jusqu’à deux heures. Cette after-party a consisté, pour une grande part, à se passer la bouteille de l’immondice, comme on passe un joint. Mais vu mon manque d’entrainement ou d’enthousiasme pour la boisson en question, cela paru passer à la vitesse de la lumière. Plus tôt au bar, la serveuse ramenait la même tournée à chaque fois, mais à mon rythme les bières s’accumulaient de mon côté. Mes nouveaux amis Lithuaniens ont été si accueillants, si drôles et si bavards (en anglais). Je ne me suis pas ennuyée une minute avec eux.

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Apparently he shouldn’t have bet for Spain, painful night.

Ma merveilleuse hôte Aurelija et ses amis ont vraiment fait de cette escapade lituanienne un moment inoubliable (à part les moments après le Schnapps). Mais même sans eux, la ville vaut le déplacement pour ses rues pavées, ses innombrables bâtiments baroques et les calmes berges autour de la rivière. On s’y déplace facilement à pied (quand on ne trébuche pas). Pas besoin de plans ou de se triturer le cerveau pour s’y retrouver, faites comme moi, laissez-vous vagabonder dans les rues et vous y trouverez des petits bijous partout. Avec des restaurants pas chers et bons, et moins d’attrape-touristes que la plupart des capitales, Vilnius est absolument parfaite pour un weekend sans prise de tête.

imageMa tête le lendemain de la soirée Schnapps

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Un havre de paix à côté de la rivière 

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Ceci n’est pas une pomme de terre. C’est un Cepollinai, une grosse boule de purée de pomme de terre avec une viande ressemblant fortement à du pâté Hénaff.

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Une toute petite introduction pour un voyage aux limites du ridicule

Demain je décolle pour un périple qui promet d’être mouvementé, fort en émotion et probablement un peu fatiguant. J’aime bien me lancer des défis. Pour celui qui vient, je ne me suis pas facilité la tâche…

1) Je pars seule, oui toute seule…
La dernière fois que je me suis retrouvée seule dans une ville inconnue (Bratislava, en juin dernier), il m’a fallu le temps de commander et d’ingurgiter un shot d’une substance alcoolique obscure, pour me faire des amis. C’est donc cette sympathique escapade slovaque qui m’a inspirée pour tenter le périple sur du plus long terme.

2) Je voyage pendant un mois.
Oui, j’ai bien aimé Bratislava toute seule pendant 3 jours, alors je me suis dit : “Faisons-le pendant un mois entier!!”. C’est ce qu’on appelle ne pas faire les choses à moitié ou on peut aussi appeler ça “confiance exagérée en ses aptitudes”. En un mois, je cumulerai les dizaines d’heures de trains et les villes visitées. Je pars le 12 juin et reviens le 12 juillet.

3) Je vais et reviens avec un bagage cabine de 10 kg.
Bah quoi, pour un mois, c’est suffisant non ? Choix limité de vêtements (qui vont commencer à sentir si je peine à trouver un lavomatique), certes. Mais quant à choisir, je préfère être moche et puante que de me trimballer un sac de 20 kg.

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4) Je travaille pendant tout ce temps.
Non, non, je ne serai pas en vacances, malgré les apparences. Le spamming continue à travers les frontières. Réveil tôt le matin pour m’immiscer dans des forums bizarres et leur mettre des liens dans la face. J’ai fait en sorte d’être dans des villes plus calmes, les lundis, mardis et mercredis afin de tout boucler (au moins essayer). Du jeudi au dimanche, ça sera une autre histoire : socialisation intensive et aventures dans les campagnes sauvages de l’Europe de l’est. Il faudra bien libérer tout le stress du “spamming amical” d’une manière ou d’une autre.

5) Pas de répit ou de repos, à peine installée qu’il faudra bouger.
Je reste soit deux, soit trois jours, dans chaque ville. Ce qui promet des réveils confus : “Mais où suis-je?”. Au programme donc : Vilnius, Varsovie, Cracovie, Prague, Brno, Bratislava (le retouuuur), Budapest, Fonyod, Split, Pula, Zagreb, Ljubljiana (que j’arrive jamais à écrire), Venise, Milan, Marseille et Brest !

6) Vous tenir au courant de mes aventures rocambolesques
Il me semble que j’aurais assez à faire pour remplir des journées de 24 heures, mais ajoutons-y un dernier défi : vous tenir au courant de tout à travers ce blog, et ce en français et en anglais. Ce que je ferais quand je trouverais le temps et la wifi ! Vous trouverez de tout : des anecdotes chelous, des petites astuces, la playlist du backpacker et des vidéos stupides. Le bonheur quoi !

D’ailleurs, si vous connaissez personnellement les villes ou pays que je traverse et avez des bons plans, je serais ravie de les voir. Soyez pas radins, partagez la connaissance !

Allez à bientôt les zouzous ! xx