Krakow, my love !

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J’ai du mal à envoyer mes articles vers mon blog et pourtant je les écris. La permière fois que j’ai essayé, mon ordi est fatalement tombé. La seconde, mon nouvel ordinateur s’est mis à faire une très longue mise à jour, d’un coup d’un seul, sans me le demander. C’est le prix à payer quand on est chez Windows.

On s’en fout, on retourne à Cracovie, où je me trouve depuis lundi donc. Ma première impression de la ville était bonne, c’est une ville parfaite pour passer du bon temps en vacances ou en escapade vacances-travail comme moi. Je n’ai pas trouvé une seule rue moche dans le centre et pourtant j’ai marché des kilomètres. Krakow, ville des Rois et ancienne capitale de la Pologne, mérite amplement sa réputation.

Ce que j’y préfère est le Vieux Quartier Juif, qui a été métamorphosé par les artistes dans les années 90, en un coin un peu coolos où la bonne bière coule à flot. C’était là où les riches familles juives de Cracovie vivaient avant de se faire expulser par les Nazis de l’autre côté de la rivière. Sans faire attention, je prenais un café là où une scène de La Liste de Schindler fut tournée. Quelques minutes après, j’ai croisé le chemin d’un « free walking tour » à propos du Quartier Juif, que je regrettais de ne pas avoir fait, donc je les ai joints avec joie. On est allé jusqu’à l’ancien guetto et l’usine de M. Schindler, avec commentaires, gratuitement.

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J’ai appris beaucoup sur la Seconde Guerre Mondiale de ce côté-ci et entendu des histoires émouvantes et terrifiantes. Par exemple, le ghetto de Krakow n’était pas le pire de tous. Pourtant, 15 000 juifs ont été forcés de cohabiter dans 320 maisons. Les voitures et les transports publics leur étaient interdits, mais le tram devait passer dans le guetto. Du coup, les non-juifs de Krakow, choqués par la misère, leur donnaient de la nourriture depuis le tram. Notre guide nous a aussi raconté l’histoire d’une vieille dame qu’elle connait, qui a été cachée dans des couvertures et passée, au dessus du mur, à un homme chrétien, qui l’a élevée. Mais il était évident pour eux qu’il n’y avait aucun espoir. On leur donnait un bout de pain (300 calories) pour une longue journée de travail. Ca te fait automatiquement arrêter de te plaindre, ce genre d’histoires. Pire encore était le sens de l’humour über-cynique des Nazis. Ils ont construit les murs du ghetto de la même forme que les pierres tombales traditionnelles des juifs. Oui oui, ils savaient bien ce qu’ils faisaient, apparemment un général se seraient esclaffé : « On leur à construit le mur dans un style qu’ils adorent tant !  Ahahah ! ». Ah, les horreurs de la guerre. Je tiens toutes mes informations de la gentille guide polonaise, à qui j’ai donné un petit pourboire car ça vaut le coup et c’est gratuit !

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Mur en pierre tombale, de manière évidente.

Puis je suis retournée au Quartier Juif, je me suis arrêtée sur la place principale Nowy Square, probablement un des endroits les plus sympathiques ici, avec un grand ensemble de stands, où vous pouvez acheter les meilleurs Zapiekanki (baguette avec des champigons et du fromage dessus) de la ville. Etant une rebelle dans l’âme, j’ai moi choisi d’essayer les Pierogi, des gros raviolis traditionnels avec que des bonnes choses dedans : des légumes, des patates/fromage (ruskie), ou de la viande. Ils sont délicieux, pas chers (4€ pour les 8) et faciles à trouver. J’ai essaye les Ruskie dans le plus mignon des petits bars, à côté de mon auberge : « Smak Bar », dé-li-cieux. Les pierogi font la réputation de Krakow, il faut surtout pas s’en priver et je ne compte pas le faire.

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Je ne pourrais pas passer un meilleur moment ici, à Cracovie. L’auberge à laquelle je reste, Benedict Hostel, est super pas chère (25€ pour les 4 nuits). Les dortoirs à 3 sont confortables et évitent d’avoir l’équivalent d’un déménagement devant ta tête, quand tu t’accorches aux bras de Morphée. En plus, j’ai acheté des boules Quies géniales, donc la vie est belle ! Malgré le vieil homme irlandais très bavard à côté de moi, j’ai réussi à avancer mon boulot, ça sera fini demain ! Puis je vais à une mine de sel et à… Auschwitz.

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